MAJORAL, -AUX, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1879 «titre d'un des cinquante félibres qui font partie du consistoire» (
Mistral, s.v. majourau);
2. 1907 «berger en chef, en Provence» (
Nouv. Lar. ill. Suppl.). Empr. au prov. mod.
majourau «berger» (1859 ds
Mistral) et «titre d'un des cinquante félibres» (
ibid.), de l'a. prov.
majoral «supérieur principal» (
xiiies.
Brev. d'amor, fol. 92 ds
Rayn.; v. aussi
Levy Prov.), spéc. «membre du bureau d'une confrérie» (
xives. Frères Bonis II, 45 Z 2 ds
Levy Prov.) et «chef des valets» (1377 ds
Livre des Établissements, Bayonne, p. 193), dér. anc. du lat.
major «plus grand» (v. aussi
majeur),
cf. le cat.
majoral «supérieur, dirigeant»
xiiies. ds
Alc.-
Moll, «membre du bureau d'une confrérie» 1329,
ibid., «chef des bergers» 1696,
ibid., l'esp.
mayoral «chef des bergers»
xiiies. ds
Al. (et le lat. médiév. du domaine esp.
majoralis 1247ds
Du Cange, s.v. majoralis 1), «chef d'une communauté»
xiiies. ds
Al.