MAGNIFIQUE, adj.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1265 «qui aime le faste, prodigue» (
Brunet Latin, Trésor, éd. Fr. J. Carmody, II, XXII, p. 193: l'ome ki est
magnifiques est ententis par sa nature que ses afferes soient fet a grant honoz et a grant despens pluz volenters que a petis);
2. 1352-56 «(du style) emphatique»
langage magnifique (
Bers., Tit. Liv., ms. Ste Gen., fol. 121 b ds
Gdf. Compl.);
3. 1504 «splendide, grandiose»
temple manifique [dédié à Auguste] (
Lemaire de Belges, Le Temple d'Honneur IV, 239 ds
Hug.);
4. 1600 «très beau en son genre» (O.
de Serres, Théâtre d'Agriculture, éd. Genève, Berjon, 1611, XV, p. 577: ces
magnifiques animaux [les vers à soie]);
5. 1474 titre honorifique,
magnifiques Seigneurs [de la vieille Ligue de la haute Allemagne] (
Mém. de Commines, Preuves par Lenglet du Fresnoy, 1747, III, 310 ds
Bartzsch, p.13). Empr. au lat.
magnificus (proprement «qui fait grand») «(d'une personne) qui fait de grandes dépenses, fastueux; qui a grande allure; noble, généreux», «(d'une chose) de grand air, somptueux»; «(du style) pompeux; beau, grandiose».