MAGISTRAL, -ALE, -AUX, adj.
Étymol. et Hist. I. [
Ca 1265
maistral coverture (
Brunet Latin,
Trésor, éd. Carmody, III, 28, p. 240]
1. ca 1405 «digne d'un maître»
ryme magistrale et parfaicte (
Jacques Legrand,
Des Rimes ds
Rec. d'Arts de Seconde Rhétorique, éd. E. Langlois, p. 3);
2. 1495 «qui appartient à un maître»
chaiere magistrale (
Jean de Vignay,
Mir. Hist., 32, 75 ds
Delb. Notes mss);
3. 1574 pharm. «qui se confectionne d'après l'ordonnance d'un médecin»
sirop magistral (ds
B. de la Soc. Hist. de Paris et Ile de France, t.34, p. 40);
4. 1580 «qui tient du maître»
gravité et contenance magistrale (
Montaigne,
Essais, éd. P. Villey, I, 51, t.1, p.306).
II. 1752 (
ligne magistrale (
Trév.: Les Ingénieurs appellent
ligne magistrale, le principal trait qu'ils tracent sur le terrein ou sur le papier, pour représenter iconographiquement le plan d'une ville, d'une fortification); 1867 subst. fém.
la magistrale (
Littré: terme de fortification par lequel on désigne le couronnement de la maçonnerie de l'escarpe). Empr. au lat. tardif
magistralis.