LÉGENDE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1220 « vie de saint; recueil qui la contient » (
Simon,
Trois ennemis de l'homme, 2430 ds T.-L.);
2. ca 1235 « leçon qu'on lisait à l'office de matines et qui contenait la vie d'un saint » (G.
Leclerc,
Joies N.D., 774,
ibid.);
3. 1400 « longue énumération » (
Ch. de Pisan,
Le Dit de Poissy ds
Œuvres poét., éd. M. Roy, t. II, p. 177, v. 609);
4. 1558 « récit merveilleux et populaire » (B.
Des Periers,
Nouvelles Recreations, éd. K. Kasprzyk, p. 150);
5. 1853 « représentation souvent déformée, de faits ou de personnages réels » (
Michelet,
Hist. de la Révol. fr., éd. G. Walter, XVI, II, p. 741).
B. 1. 1579 « inscription sur une monnaie » (H.
Estienne,
Précellence, éd. E. Huguet, p. 143);
2. 1598 « texte accompagnant et expliquant une image » (G.
Bouchet,
Serées, éd. C.E. Roybet, IV, 217);
3. 1797 « liste explicative des signes d'un plan, d'une carte » (
Sénac de Meilhan,
Émigré, p. 1619). Empr. au lat. médiév.
legenda « légende, vie de saint » (1190 ds
Latham) proprement « ce qui doit être lu » gérondif (neutre plur.) de
legere, v.
lire.