LYRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1155
lire «instrument de musique antique à cordes pincées»
lire e ... psalterïum (
Wace, Brut, 3702 ds T.-L.,
s.v. lire); 1548
lyre (
E. Forcadel, Le Chant des seraines, 5, in Wright ds
Quem. DDL t. 14);
b) 1680 «instrument des
xvieet
xviiesiècles intermédiaire entre la viole et le violon» (
Rich.);
2. 1549 «art de faire des vers» (
P. Ronsard, L'Hymne de France, 219 ds
Œuvres compl., éd. P. Laumonier, t. I, p. 35);
3. 1803 fig. «objet qui reçoit les impressions et les traduit» (
Chateaubr., Génie, t. 1, p. 435);
4. 1803 ornith. (
Dict. d'hist. nat., Paris, Déterville); 1868
oiseau-lyre (
Verne, loc. cit.); 5.1871-72 «ornement en forme de lyre» (
Alman. Didot-Bottin, p.1063, 1
recol. ds
Littré Suppl.). Empr. au lat.
lyra «lyre, instrument à cordes», «chant, poème lyrique» d'où «poésie», lui-même du gr. λ
υ
́
ρ
α de même sens.