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LUSTRE2, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1482 [ms. 1507] au fig. «éclat» (Guillaume Flamang, Vie et passion de monseigneur St Didier, éd. J. Carnandet, p. 34: Lengres est lustre lumineux, Louange, lyesse louable); 1489 au propre et au fig. (R. Gaguin, Le Passe-Temps d'oysiveté ds Rec. poés. fr. t. 7, p. 262: Ars et trousses nous eslevons Et nous mirons au lustre d'armes); 1547 au propre (J. Martin, Architecture [trad. de Vitruve], p. 104 ro: icelles incrustatures [...] pourront durer en vigueur iusques a bien longue vieillesse, et davantage avoir un lustre dont il ne se perdra tant soit peu); spéc. 1586 «apprêt qui donne aux étoffes leur éclat» (Rec. de doc. tirés des anc. minutes de notaires, déposés aux Arch. de l'Yonne, éd. E. Drot, p. 94 ds IGLF); 2. 1657 «appareil d'éclairage suspendu au plafond, et portant plusieurs bougies ou plusieurs lampes» (Villiers, Journal d'un voy. à Paris, p. 66 ds Gay: lustres de cristal). Empr. à l'ital. lustro «gloire, renommée» (Giordano da Pisa ds Batt.), «éclat, luminosité» (ca 1336, Boccace, ibid.), déverbal de lustrare «rendre fameux, illustre» (dep. 2emoitié xiiies., ibid.), aussi «illuminer, éclairer», empr. au lat. lustrare «éclairer», propr. «purifier par un sacrifice expiatoire», dér. de lustrum (lustre1*).