LUGE, subst. fém. Étymol. et Hist. 1. 1398 « traîneau servant à transporter le bois, le foin, la pierre, etc. » ( Ch. Béroche ds Musée Neuchâtelois, 1879, p. 109 ds Pierreh.); 2. 1537 « petit traîneau utilisé pour glisser sur la neige » (doc. ds Roget, Hist. du peuple de Genève, t. 1, p. 26, ibid.); 1576 (doc. ds Roget, Étrennes genevoises, t. 1, p. 37, ibid.); à nouv. en 1893 ( Huguenin, Solitaire des Sagnes, XX, ibid. : faire une partie de luge); 1910 faire de la luge ( J.-B. Charcot, Le « Pourquoi-pas? » dans l'Antarctique, II, 157 ds Quem. DDL t. 3). Mot suisse romand et savoyard ( Pierreh.; A. Constantin et J. Désormaux, Dict. savoy. 1902), cf. b. lat. des gloses sclodia,
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ς ( ixes., CGL t. 2, p. 180, 16), stludio,
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ν ( ixes., ibid., p. 188, 53) [χ
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ς est glosé trahea (« herse, traîneau ») au viies. ds CGL t. 2, p. 475, 21], que Rohlfs fait remonter à un mot gaul. * slodia de même orig. que l'all. Schlitten « traîneau » et l'angl. to slide « glisser » ( Arch. St. n. Spr. t. 165, 1934, pp. 83-87).
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