LOYAL, -ALE, -AUX, adj.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1100
leial «qui a de l'honneur et de la probité» (
Roland, éd. J. Bédier, 3764);
Rich. remarque «Le Mot de
loial est un peu vieux dans l'usage ordinaire, et il a plus de cours dans le burlesque que dans le sérieux»; ce sens absent de
Fur. 1690 et de
Trév. 1704-52 est repris par
Ac. 1694;
b) 1827 «qui est fidèle au roi, à l'autorité légitime» (
Chateaubr.,
Stuarts, Captivité du roi ds
Littré);
2. 1183-89
leal «qui est de bonne qualité, légal» (
Beneit, Thomas Becket, éd. B. Schlyter, 640);
3. 1678
cheval loyal «qui ne se défend pas» (
Guillet 1
repart.). Du lat.
legalis, v.
légal, attesté en lat. médiév. au sens de «usuel, courant, normal» (815 ds
Nierm.); au sens 1 b le mot est empr. à l'angl.
loyal de même sens (1531 ds
NED), qui est une spécialisation du sens «fidèle à un engagement» (1604,
ibid.), lui-même empr. au fr.
loyal de même sens.