LOTUS, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. [1537?] «plante du littoral africain produisant un fruit auquel les anciens attribuaient des propriétés magiques» (
J. Canappe, La Cinquiesme livre de la méthode thérapeutique, f
oE III r
o; aussi ds l'éd. de 1539,
cf. Fr. mod. t. 19, 1951, p. 20);
2. 1553 «nénuphar bleu d'Égypte» (
Belon, Observations, I, 28, p. 222 ds
R. Philol. t. 43, 1931, p. 194). Empr. au lat.
lotus,
lotos «
id.», lui-même du gr. «
id.» (
cf. 1755
lotos,
J.-J. Rousseau, Lettre du 10 sept. ds
Littré). En outre
lote au sens 1 au
xvies. (1512,
Lemaire de Belges, Illustrations de Gaule et singularitez de Troye, éd. J. Stecher, t. 1, p. 174).