LOGEUR, -EUSE, subst.
Étymol. et Hist. A. 1. 1461-66 « celui qui doit trouver où loger les troupes » (
Jean de Bueil,
Le Jouvencel, éd. L. Lecestre, t. 1, p. 179);
2. 1495 « personne qui offre un logement » (
Jean de Vignay,
Miroir historial, XVIII, 24, éd. 1531 ds
Delb. Notes mss : hosteliers ou
logeurs de pelerins);
3. 1798 « personne qui loue des garnis »
(Ac.). B. 1636 (
Monet d'apr.
FEW t. 16, p. 449b); 1885 « personne qui loge chez une autre » (
Zola,
loc. cit.). Dér. de
loger*; suff.
-eur2*;
cf., pour le sens B, le terme région. de Wallonie et du Nord de la France
logeux « ouvrier en pension dans une famille », v.
FEW loc. cit. et
Haust, p. 372b :
lodjeû.