LOGER, verbe
Étymol. et Hist. I. Intrans.
1. ca 1140 « établir son camp » (
Geffrei Gaimar,
Histoire des Anglais, éd. A. Bell, 5788);
2. ca 1280 au fig. (
Adenet le Roi,
Cléomadès, éd. A. Henry, 14951);
3. 1487
être logé « avoir sa demeure en un endroit » ([L.
Garbin],
Vocab. lat.-fr. d'apr.
FEW t. 16, p. 448b); 1530
loger (
Palsgr., p. 613a).
II. Trans.
1. ca 1155 pronom. « dresser une tente, établir son camp » (
Wace,
Brut, 12284 ds T.-L.);
2. 1
erquart du
xiiies. trans. « placer quelqu'un quelque part » (
Reclus de Molliens,
Carité, 206, 6,
ibid. : quant on l'ot ou fiens
logié);
3. 1390 « établir quelqu'un dans une maison » (Archives Nationales, P 1355
1, pièce 104 ds
Gdf.
Compl.);
4. 1580 « mettre (une chose) quelque part » (
Montaigne,
Essais, I, 26, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 151);
5. 1842 « faire entrer, faire pénétrer » (
Stendhal,
Nouv. inéd., p. 305). Dér. de
loge*; dés.
-er.