LOF, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1155 « coin inférieur d'une basse voile qui est du côté du vent » (
Wace,
Brut, 11212 ds T.-L.);
2. ca 1470
tourner son voile au louf du vent « savoir tirer tout le profit possible d'une situation donnée » (G.
Chastellain, V, 250, 27 ds
Heilemann Chastellain, p. 184);
3. 1573 « distance comprise entre le mât et le bord d'un navire » (
Dupuys,
s.v. loo);
4. 1680
aller au lof (
Rich.);
5. 1762 « côté du navire frappé par le vent »
(Ac.). Peut-être empr. au m. néerl.
loef « côté du vent », attesté dep. le
xvies. seulement (
Kilian ds
FEW t. 16, p. 478a), mais qui est prob. plus anc.,
cf. le m. b. all.
lôf « côté du vent »
(FEW, loc. cit.). La localisation géogr. des 1
resattest. en a. fr. (norm.) ferait plutôt penser à un étymon a. nord., qui n'est cependant pas attesté.