LIURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Fin du
xiies.
lieure (d'une plaie) « pansement, bandage » (
Sermons S. Bernard, 81, 18 ds T.-L.);
2. ca 1200 « lien (d'un prisonnier) » (
Dialogues Grégoire, 98, 20,
ibid.); en partic. 1433 « câble, cordage servant à lier et à maintenir le chargement d'un chariot » (doc.
ap. J.
Garnier,
L'Artillerie des ducs de Bourgogne, 154 ds
IGLF : seize
lieures pour lier sur les chars les bombarbes); 1681 mar. (
Colbert,
à De Vauvré, 30 avr. ds
Littré). Dér. de
lier*; suff.
-ure*;
cf. aussi le lat.
ligatura « action de lier; lien » (
ives. ds
TLL; Blaise Lat. chrét.). En a. fr.,
lieure désigne toutes sortes de liens,
cf. Gdf. Compl. et T.-L.