LIQUEUR, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1160 « substance liquide » (
Eneas, 6480 ds T.-L.);
b) 1635 « solution employée en pharmacie » (
Corneille,
Médée, I, 1);
c) 1682 « liquide organique du corps humain » (
La Fontaine,
Poème du quinquina, II, 58 ds
Œuvres, éd. H. Régnier, t. 6, p. 340);
2. a) 1372 « teneur en alcool, en sucre, douceur du vin » (E.
Deschamps,
Charte des bons enfants de vertus en Champagne, 259 ds
Œuvres complètes, éd. G. Raynaud, t. 7, p. 331 : vin de grant
liqueur);
b) 1674
vin de liqueur (M
mede Sévigné,
Lettre à Mmede Grignan, 5 mai ds
Quem.
DDL t. 13);
c) 1680 « boisson sucrée et aromatisée, à base d'alcool ou d'eau-de-vie » (
Rich.). Empr. au lat.
liquor « liquide ».