LIMITE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1372 fém. « ce qui borne un terrain, un territoire; ligne de démarcation entre des terrains, des territoires contigus » (
Mon. de l'hist. de Neuchâtel, p. 998 ds
Gdf.
Compl.); 1513 masc. (
Lemaire de Belges,
Illustr., III, 2 II, 367 ds
Hug.);
2. fig. 1539
limites de son debvoir (
Est.,
s.v.); 1572 (
Amyot,
Comm. Concept. contre les Stoïques, 13 ds
Hug. : le vice a son
limite); 1580 (
Montaigne,
Essais, I, XV, éd. A. Thibaudet et M. Rat, p. 68 : La vaillance a ses
limites); 1595 (
Id.,
op. cit., I, XXVI, éd. citée, p. 158 : Si nous sçavions restraindre les appartenances de nostre vie à leurs justes et naturels
limites);
3. 1765 math. « toute grandeur dont une autre grandeur peut approcher à l'infini sans jamais l'égaler exactement » (
Encyclop. t. 9, p. 542 a). Empr. au lat.
limes, -itis « chemin bordant un domaine, sentier entre deux champs; limite, frontière ».