LICTEUR, subst. masc.
Étymol. et Hist. 2
emoitié
xives. (
Bers.,
Tit.-Liv., BN 20312ter, fol. 14 v
ods
Gdf.
Compl. : Le
licteur, c'est le bourrel, se tenoit desja prest a le lier d'un laz). Empr. au lat.
lictor « appariteur attaché aux magistrats possédant l'
imperium, portant sur l'épaule des faisceaux de verges d'où émergeait le fer d'une hache, et à la main droite, une baguette », v.
Pauly-
Wissowa,
Realencyclop. der classischen Altertumswissenschaft, s.v.; dès l'époque lat.,
lictor a été relié à
ligare (
cf. Tite-
Live, 1, 26, 7-8 :
i, lictor, colliga manus... Accesserat lictor iniciebatque laqueum); il faudrait pour cela supposer un verbe *
ligĕre à côté de
ligāre; il s'agit peut-être seulement d'une étymol. pop. (
Ern.-
Meillet).