LIBELLE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1283 dr. « requête écrite présentée par le demandeur » (
Philippe de Beaumanoir,
Coutumes de Beauvaisis, éd. Am. Salmon, § 196);
b) av. 1662
libelle de divorce (
Pascal,
Pensées ds
Œuvres, éd. L. Brunschvicg, t. 3, p. 181);
2. 1465
libelles diffamatoires (
Jean de Roye,
Chronique scandaleuse, éd. B. de Mandrot, t. 1, p. 111). Empr. au lat.
libellus (dimin. de
liber « livre ») « petit livre », qui a déjà eu, dans le domaine littér., le sens de « pamphlet » et en dr. celui de « mémoire ». On trouve plus anciennement le subst.
libel employé au sens 1 dep.
ca 1265 (
Brunet Latin,
Trésor, éd. F. Carmody, p. 422) et jusqu'au
xvies.;
cf. encore au
xviies. le hapax
libeau (v.
Gdf.,
s.v. libel).