LENTEUR, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1355 « (d'une personne) manque de rapidité dans l'action » (
Bers.,
Tit. Liv., BN 20312 ter fol. 37 v
ods
Gdf.
Compl.); 1671
lenteur d'esprit (
Pomey);
2. 1674 (d'une chose) manque de rapidité dans l'accomplissement » (
Racine,
Iphigénie, V, 6); 1679 plur. « retard dans l'accomplissement d'une chose » (E.
Fléchier,
Oraison funèbre de M. de Lamoignon, éd. Paris, 1808, p. 119 : Combien de fois a-t'il essayé de bannir du palais ces
lenteurs affectées... afin de faire durer des procès par les lois mêmes qu'on a faites pour les finir?). Dér. de
lent*; suff.
-eur1*; le lat.
lentor signifie « flexibilité, souplesse; viscosité » (d'où l'empr. m. fr.
lenteur « mollesse, viscosité »
xvies. ds
Hug.).