LENT, LENTE, adj.
Étymol. et Hist. A. Ca 1100 « (d'une personne) qui agit, se meut d'une manière peu rapide; indolent, mou » (
Roland, éd. J. Bédier, 1938);
ca 1145 (
Wace,
Conception N.-D., 847 ds T.-L. : Ne seies pas
a creire
lente); 1
remoitié
xiiies. d'un inanimé (Chanson anonyme ds
Bartsch, I, 10, 6 : Deus, tant par vient sa joie
lente A celui cui ele atalente); spéc. domaine de la méd. 1559
maladie lente (
Amyot,
Numa, XXXIV, éd. G. Walter, t. 1, p. 160); 1690
pous lent (
Fur.).
B. Ca 1500 « flexible » (
Jardin de santé, I, 116 ds
Gdf.
Compl.). Du lat.
lentus « visqueux; souple, flexible; paresseux; lent, qui agit lentement; insensible ».