LECTEUR1, -TRICE, subst.
Étymol. et Hist. A. 1. 1307 « clerc revêtu du deuxième des quatre ordres mineurs chargé de lire les leçons dans le culte » (
Trésor des Chartes, n
o20, ds
Delb. Notes mss);
2. ca 1330
lecteurs du saint-palais « qui font la lecture à haute voix » (
Guillaume de Digulleville,
Pèlerinage vie hum., éd. J. J. Stürzinger, 945);
3. a) 1376 « professeur de cours publics » (
Modus et Ratio, 79, 31 ds T.-L.);
b) 1867 « professeur adjoint pour l'enseignement des langues vivantes dans les universités allemandes » (
Littré); 1923 « assistant étranger dans une université » (
Tharaud,
An prochain, p. 277).
B. 1. 1379 « personne qui lit pour elle-même » (J.
de Brie,
Bon Berger, éd. P. Lacroix, 35);
2. 1867 « celui qui lit et corrige les épreuves typographiques » (
Littré); 1890 « celui qui lit les manuscrits chez un éditeur » (
Renard,
Journal, p. 71).
C. 1934 audio-visuel (
Mansion,
Harrap's standard French and English dictionary, t. 1 ds
Quem.
DDL t. 18 :
lecteur des sons). Empr.au lat.
lector « qui lit pour soi, qui lit à haute voix pour le compte de quelqu'un », qui a pris en lat. chrét. le sens de « le second des quatre ordres mineurs »;
cf. xiie-
xives., une forme
litre, leiteur, probablement pop. (
cf. FEW t. 5, p. 235 ab).