LAUDES, subst. fém. plur.
Étymol. et Hist. Ca 1200 (
Règle de St Benoît trad. par
Nicole, éd. A. Héron, 1361);
ca 1240 (
St François, 3019 ds T.-L.). Empr. au lat. eccl.
laudes, plur. de
laus, laudis « louange », désignant une partie de l'office divin (spéc.
laudes matutinae), en raison des psaumes (notamment 146 à 150) où revient le mot
laudate, nommés pour cette raison
laudes par St Benoît, nom qui de là fut étendu à toute cette partie de l'office (
Archéol. chrét. s.v., col. 1897-98;
cf. xiiies.
Durand,
Rationale, 5, 4 ds
Blaise Latin. Med. Aev. : Dicuntur autem laudes, quod illum officium laudem praecipue sonat divinam).
Cf. le subst. fém. a. fr.
laude « louange, éloge » empr. au subst. lat. sing. (
ca 1198,
Evrat,
Genèse, Bibl. nat. 12457 [
xiiies.] fol. 51 v
ods
Gdf.), encore att. au
xvies.,
Hug.