LATENCE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1885 « ce qui est latent » (
Laforgue,
Complaintes, p. 196).
B. 1. 1920 « état de ce qui est latent » (
Calmette,
Infection bacill. et tubercul., p. 147);
2. 1936 physiol.
temps de latence entre un stimulus et la réaction (J.
Romains,
Les créateurs, p. 186 ds
Fonds Barbier);
3. 1946 psychanal.
période de latence (
Mounier,
Traité caract., p. 146). Dér. du rad. de
latent*; suff.
-ence (
-ance*).
Cf. angl.
latency (av. 1638 ds
NED au sens B 1; 1882 ds
NED Suppl.2au sens B 2). Au sens B 3, empr. à l'all.
Latenzperiode (1905, S.
Freud,
Drei Abhandlungen zur Sexualtheorie ds
Studienausgabe, Frankfurt am Main 1972, t. 5, p. 85 [Freud précise en note qu'il a emprunté cette expression à W. Fliess]).