LARRON, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Fin
xes.
ladron, ladrun « voleur » (
Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 163 et 223); 1130
larrun (
Lois G. le Conquérant, éd. J. E. Matzke, § 4); d'où 1656
s'entendre ... comme larrons en foire (
Molière,
Dépit amoureux, III, 8);
2. 1176-81 « celui qui dérobe en cachette »
larron ipocrite (
Chrétien de Troyes, éd. M. Roques, 2739); 1660
larron d'honneur (
Molière,
Sganarelle, 21);
3. 1605 [éd.] technol. « canal ou déversoir pratiqué pour l'écoulement des eaux » (O.
de Serres, 768 ds
Littré); 1611
larron d'eau « id. » (
Cotgr.);
4. 1690 typogr. (
Fur.). Du lat.
latronem acc. de
latro, -nis « bandit, voleur ». L'a. fr. possédait en outre une forme de cas sujet
lerre, ca 1140
fel e lere (G.
Gaimar,
Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 4898);
cf. l'a prov.
laire, lairon.