LAPER, verbe trans.
Étymol. et Hist. Ca 1180 « (d'un animal) boire à petits coups de langue » (M.
de France,
Fables, 58, 9 ds T.-L. : L'ewe comença a
laper);
ca 1200 « (d'une personne) boire avidement » (
Aliscans, éd. E. Wienbeck, W. Hartnacke, P. Rasch, 3349 : Et le vin boire, engloutir et
laper). Issu d'une onomat.
lap- traduisant le lapement; l'hyp. d'un empr. aux lang. germ. (
cf. all.
lappen « laper », m. néerl.
lapen « lécher en faisant du bruit »,
Verdam, ags.
lapian « laper », angl.
to lap « id. ») n'est pas nécessaire, le mot existant également dans diverses lang. romanes (
cf. génois
lappa « boire », andalou
lapo « gorgée », v.
FEW t. 5, p. 175a).