LANTERNIER, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1260 « fabricant de lanternes » (E.
Boileau,
Métiers, 171 ds T.-L.);
b) 1680 « celui qui allume les lanternes des rues » (
Rich.);
c) 1877 « tenancier de maison publique » (E.
de Goncourt,
loc. cit.);
d) 1925 « braconnier qui se sert d'une lanterne » (
Genevoix,
loc. cit.);
2. a) 1546 « celui qui débite des fadaises, des sottises » (
Rabelais,
Tiers Livre, éd. M. A. Screech, XII, 79);
b) 1587 « homme irrésolu » (
La Noue,
Disc. polit., XXIII ds
Gdf.
Compl.). Dér de
lanterne*; suff.
-ier*; le sens 1 c parce que les maisons publiques étaient signalées par une lanterne rouge;
cf. 1846
la lanterne rouge de la prostitution (
Balzac,
Cous. Bette, p. 140).