KHAN1, KAN, subst. masc.
Étymol. et Hist. I. Ca 1298
kaan, kan, can « souverain chez les Tatars et les Mongols » (
Marco Polo,
Il Milione, § XI, éd. L. F. Benedetto, p. 7-8); 1549
cham (
Est.); 1697
khan (D'
Herbelot,
Bibl. orientale, p. 989).
II. 1666
can « gouverneur d'une province en Perse » (
Thévenot,
Divers voyages, t. 1, p. 15 ds
Boulan, p. 187); 1697
khan (D'
Herbelot,
loc. cit.). I empr. au mongol
kagan « prince, souverain ».
Cf. le turc de même orig.
hān, hāqān [orth. mod.
han, hakan]
« id. ». Mot également passé en persan et en ar.
hān (
Lok. n
o808;
FEW t. 19, p. 92;
Vasmer, t. 1, pp. 499-500;
Klein Etymol., s.v. khan). À rapprocher du b. lat. et lat. médiév.
gaganus, caganus « roi chez les Huns et les Avars » (dep. le
vies., v.
TLL s.v. gaganus; Du Cange,
Nierm.,
Mittellat. W., s.v. caganus). II empr. au persan
hān, cf. I.