KÂFIR,(KAFIR, KÂFIR) subst. masc.
Étymol. et Hist. 1683
Kafer (P.
Bayle,
Critique gén. de l'hist. du Calvinisme, p. 627 : [Les Chrétiens du Levant] s'appellent eux mesmes [...]
Ghi-aour, Kafer, Tersa [...] Infidelles, et Idolatres); 1725
Kiafir (A.
Petis de La Croix,
Canon de Sultan Suleïman II, 13, n. 1 cité par R.
Arveiller ds
Mél. J. Pohl, Bruxelles, 1980, p. 31); 1799-1800
kafir (J.
Castera, trad. de l'angl. de
Mungo Park,
Voyage dans l'intérieur de l'Afrique, I, 22-23 cité par R.
Arveiller ds
Z. rom. Philol. t. 95, pp. 338-339). Empr. à l'ar.
kāfir « incroyant, infidèle » (également passé en turc et en persan), part. actif de
kafara « être infidèle, incroyant; renier sa foi » (
FEW t. 19, pp. 76-77; R.
Arveiller ds
Z. rom. Philol. t. 95, pp. 338-340).