JUNKER, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1875 « hobereau allemand » (
R. des deux mondes, 15 juin, 751 ds
Quem.
DDL t. 13);
2. 1902 « fils de propriétaires terriens nobles qui entre à l'armée comme simple soldat »
(Nouv. Lar. ill.). Mot all., littéralement « jeune seigneur », en m. h. all.
juncherre « jeune noble qui n'a pas encore été fait chevalier », « écuyer qui se prépare au service de chevalier », d'où, d'une part, « fils de noble, fils de propriétaire terrien de la noblesse » et « propriétaire terrien », et, d'autre part, « jeune noble qui entre à l'armée pour devenir officier »
(Duden Etymol.). Le mot est attesté en Suisse romande dès le
xves., v.
Pierreh.,
s.v. yoncre.