JULEP, subst. masc.
Étymol. et Hist. Début
xives. judéo-fr.
gulbe (d'apr.
Levy Trésor, p. 127);
ca 1350
juleph (
Compendium de epidemia, trad., ms. B.N. 2001, f
o101 v
ob d'après R.
Arveiller ds
Romania t. 94, p. 163 : cyrop de
juleph, ou cyrop rosat);
xives.
julep (
Somme Me Gautier, B.N. 1288, f
o14a ds
Gdf. Compl.). Empr., prob. par l'intermédiaire du lat. médiév. (
gilebum, xies.,
Dioscoride d'apr. S.
Sguaitamatti-Bassi,
Les Emprunts directs faits par le fr. à l'ar., 1974, p. 117;
julep, 1076-87 ds
Du Cange;
cf. sirop
julevi, début
xives.,
Antidotaire Nicolas [trad. du lat.], éd. P. Dorveaux, § 23), à l'ar.
ǧulāb « potion composée d'eau et de sirop ». V. S.
Sguaitamatti-Bassi,
op. cit., pp. 117-118.