JOYEUX, -EUSE, adj.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1050
goiuse « qui éprouve de la joie » (
Alexis, éd. Chr. Storey, 458);
2. ca 1100 « qui porte, inspire la joie »
Joiuse, nom de l'épée de Charlemagne (
Roland, éd. J. Bédier, 2508); fin
xiies. [ms.] (
Dial. anime conquerentis, ms. BM Épinal n
o209 [anc. 58], fol. 51 b : Cum es
joose [la mort] as dolanz et as ploranz [
quam jocunda es, o mors, tristis atque merentibus]); 4
equart
xives. (
Froissart,
Chron., IV, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 14, p. 18 : vos bourgois de Paris vous présentent ou
joieux advénement de vostre règne tous les joiaulx qui sont sur ceste littiere);
3. 1172 « plein de joie, qui respire la joie » (
Chrétien de Troyes,
Lion, 3558 ds T.-L.);
ca 1220
joieuse vie (
Gui de Cambrai,
Barlaam et Josaphat, 888,
ibid.);
4. ca 1200 « qui traduit la joie » (
Chastelain de Coucy,
Chansons, éd. A. Lerond, VI, 6, p. 82). Dér. de
joie*; suff.
-eux*.