JOURNALIER, -IÈRE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. A. Adj.
1. 1535, 18 juin « de chaque jour » dr.
causes journalières « causes ordinaires » (
Coutumier gén., éd. A. Bourdot de Richebourg, Châtellenie d'Ypres, CXLVI, t. 1, p. 849 a); 1560
maux journaliers (
Ronsard,
3elivre des poèmes, Élégie, 3, éd. P. Laumonier, t. 10, p. 315);
2. 1549 « qui accomplit sa journée de travail, qui est payé à la journée » (
Est. ds
Z. rom. Philol. t. 67, 1951, p. 29);
3. 1570 [éd. 1578] « sujet à variation, à changement » (G.
Hervet,
La Cité de Dieu, trad., I, 80 a, A ds
Rom. Forsch. t. 32, p. 96 : l'heur de la guerre est inconstant et
journalier); 1571 (
Belleforest,
Secr. de l'agric., p. 104 ds
Gdf.
Compl. : le pommier est
journalier portant année et l'autre non).
B. Subst. av. 1563 « ouvrier qui travaille, qui est payé pour une journée » (
La Boétie, 265 ds
Littré); 1611 (
Cotgr.),
cf. A2. Dér. de
journal*, adj.; suff.
-ier*.