JOCRISSE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1587 (
Cholières,
Après-dinées, I ds
Œuvres, éd. E. Tricotel, t. 2, p. 51 : c'est dommage que vous n'avez nom
Jocrisse, je crois qu'il vous feroit fort bon veoir mener les poules pisser); 1618 (
Les differents des poules et des chapons, Variétés hist. et littér., IV, p. 281 : Les chapons ... ne servoyent que de
jocriz tant a taster qu'a mener les poules pisser). Prob. altération du m. fr.
joque sus, subst. « homme mou, sans force, niais, benêt » (1480-90 G.
Coquillart,
Monologue des perruques, éd. M.J. Freeman, p. 300, 249 : Coquins, nyais, sotz,
joques sus), proprement « [il] demeure là-dessus » c'est-à-dire « [il] demeure là inactif », formé de
joque, forme verbale de
joquier, var. normanno-pic. de
jochier au sens de « être au repos, demeurer coi, attendre », v.
jucher, et de
sus*.