JOB1, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1770
battre le job « simuler la niaiserie » (arg. poissard, s. réf. ds
Esn.); 1836
battre job « id. » (
Vidocq,
Voleurs, t. 1, p. 23); 1867
monter le job (
Delvau, p. 264 :
Job, s. m. Tromperie, mensonge.
Monter un job. Monter un coup.
Monter le job. Tromper, jouer une farce); 1878
se monter le job (
Larch., p. 212 :
Se monter le job : S'en faire accroire (Rabasse)). De
job(e) « niais, sot, nigaud » (dep. 1547
jobe, Noël Du Fail,
Propos rustiques, éd. J. Assézat, t. 1, p. 55), tiré de
Job, nom d'un personnage biblique célèbre par ses malheurs et les railleries qu'il dut subir de la part de ses amis. Pour
monter le job, cf. les expr.
se monter la tête, le bourrichon.