JARRETIÈRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. Fin
xiiies. agn.
gareter masc. (
Gautier de Bibbesworth, 141 ds T.-L.), forme demeurée en usage dans les dial. normanno-pic.
FEW t. 4, p. 69a; spéc. 4
equart
xives.
les chevaliers dou Bleu Gartier (
Froissart,
Chron., I, § 203, éd. S. Luce, t. 3, p. 37).
B. 1360
jartiere fém. (
Inv. du D. d'Anjou, ap. Laborde,
Gloss. des émaux, p. 348 ds
Gdf. Compl.); 1606
chevaliers de la jartiere (
Nicot). Dér. de
jarret*; suff.
-ier*,
-ière*; l'angl.
garter « jarretière » (d'où le nom de l'ordre de chevalerie fondé en 1347-49 par Edouard III d'Angleterre et attesté
ca 1350 ds
NED) est empr. à l'agn. (
supra A).