ISTHME, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. Ca 1240 anat. (
La Chirurgie de Roger de Salerne, éd. D. J. A. Ross, fol. 270 v
od'apr. W.
Rothwell ds
Z. fr. Spr. Lit. t. 86, p. 245 : un liu en la gorge qui est apelé
ismon); 1552
isthme (
Rabelais,
Quart Livre, XXX, éd. R. Marichal, p. 142, 21).
B. a) 1527 géogr. (
Seyssel,
Trad. de Thucydide, II, 2 [47 r
o] ds
Hug. : au destroit de Peloponese qui sappelle
Isthmus); 1538 (ds
Négociations de France au Levant, éd. E. Charrière, t. 1, p. 372 :
istme de Corinthe);
b) 1556 (C.
Fontaine,
Les XXI Epistres d'Ovide, Ep. 4, p. 76 : On nomme
isthmos un col de terre ferme Que double mer étroitement enferme); 1611
isthme (
Cotgr.). Empr. : A au gr.
ι
̓
σ
θ
μ
ο
́
ς [« passage étroit », p. anal.] « cou, gorge »; B au lat.
isthmus (gr. ι
̓
σ
θ
μ
ο
́
ς) « isthme − surtout celui de Corinthe ».