IRRÉSISTIBLE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1687 théol. (
Nouvelles de la République des Lettres, mars, éd. P. Bayle, p. 258 : la grace resistible ou
irresistible);
2. av. 1727
curiosité irresistible (
Disc. fam. du café in Desfontaines,
Dict. néologique, 2
eéd.,
s.v. résistible d'apr.
Proschwitz ds
St. neophilol. t. 27, p. 232);
3. 1787 « à qui on ne peut résister » (
Fér. Crit.). Dér. de
résistible « à quoi on peut résister », terme de théol. (1687
grace resistible, supra) et terme gén. (
Desfontaines,
supra), dér. du rad. de
résister*, suff.
-ible*; un b. lat.
irresistibilis est signalé par
Forc.,
cf. FEW t. 10, p. 301b, note 4.
Cf. dès 1478 le m. fr.
irresistable « qui ne peut résister » (
Leseur,
Hist. de Gaston IV de Foix, éd. H. Courteault, t. 1, p. 14 : feblesse
irresistable), dér. de
resistable « capable de résister » (
xives. ds
Gdf.).