IRRÉGULARITÉ, subst fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Av. 1382 « caractère de ce qui n'est pas régulier; manque de régularité » (
Oresme ds
Meunier :
irregularité de possessions);
b) 1671 « vie désordonnée » (
Pomey);
c) 1680 archit. (
Rich. : ouvrage où il y a beaucoup d'
irrégularité);
d) 1704
irregularité du poux (Trév.); 2. 1611 « action, chose irrégulière; désordre » (
Cotgr.);
a) 1651 « action faite au mépris des règles de la bienséance » (
Scarron,
Rom. com., II, 16 ds
Littré);
b) 1656-57 dr. canonique (
Pascal,
Provinciale XIV ds
Œuvres, éd. J. Chevalier, p. 830);
c) 3
equart
xviiies. (
Buffon,
Hist. nat., Preuv. théor. terr., Œuvres, t. 1, p. 229 ds
Littré : les
irrégularités du mouvement de la lune). Empr. au lat. chrét.
irregularitas « non-conformité aux règles; indiscipline », au Moy. Âge « irrégularité morale (
xiiies. Th. d'Aquin); situation irrégulière [d'un clerc] (
xiiies.); empêchement canonique de recevoir les ordres (s.d. ds,
Blaise Latin. Med. Aev.) » avec infl. de
irrégulier*.