INVERSION, subst. fém.
Étymol. et Hist. I. 1. 1529 « transposition des mots d'une proposition, contraire à l'ordre habituel de la langue » (
Bonivard,
Jardin d'antiquité, ms. lat. 130, Genève, Bibl. cantonale, f
o71 v
ods
FEW t. 4, p. 794a);
2. 1546 « action par laquelle on retourne quelque chose » (
Est., 693b d'apr. H.
Vaganay ds
Rom. Forsch. t. 32, (1913), p. 94);
3. 1690 math. (
Fur. : les problemes de Geometrie et d'Arithmetique se prouvent souvent par l'
inversion, en faisant une regle ou une demonstration contraire);
4. 1856
inversion du courant (
Pouillet,
Élém. de Phys.; t. 1, p. 726);
5. 1858 anat. « déviation d'un organe de sa position naturelle » (
Littré-
Robin);
6. 1931 géol.
(Lar. 20e). II. 1. 1842 chim. (
Biot ds
Comptes rendus des séances de l'Académie des Sciences t. 15, p. 696);
2. 1889 méd.
inversion sexuelle (H.
Beaunis,
Les Sensations internes, 47 ds
Quem.
DDL t. 8). I empr. au lat.
inversio « action de retourner; antiphrase, ironie; anastrophe ». II empr. au lat.
inversio « id. » d'apr.
invertir*.