INTERPELLATEUR, -TRICE, subst.
Étymol. et Hist. 1549 « celui qui interrompt » (
Est.) − 1675 (
Widerhold Fr.-all.); repris fin
xixes. 1791, 14 janv. « celui qui interpelle, qui adresse une interpellation » (
Mirabeau,
Projet d'adresse aux François sur la constitution civile du clergé ds
Collection complète des travaux de Mr. Mirabeau l'ainé, éd. E. Méjan, t. 5, 1792, p. 280); en partic 1790 pol. ds
FEW t. 4, p. 759a;
cf. 1899 (
Clemenceau,
Vers réparation, p. 422). Empr. au lat. class.
interpellator « celui qui interrompt, qui dérange; importun, fâcheux » formé sur le supin
interpellatum de
interpellare, v.
interpeller.