INTERNE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. 1. Subst. masc. 1561 [éd. princeps] « ce qui est au-dedans » (
Petit traicté d'Alchymie attribué à Nicolas Flamel, 292 ds
Rose, éd. D. M. Méon, t. 4, p. 216);
2. a) adj. fin
xvies.
maladie interne « qui a pour siège un organe intérieur du corps » (A.
Paré,
Préface ds
Œuvres complètes, éd. J.-Fr. Malgaigne, t. 1, p. 18b);
b) 1597 « qui est situé en dedans, est tourné vers l'intérieur » (Ch.
Estienne et J.
Liébault,
L'Agriculture et maison rustique, p. 675);
c) 1771
angles internes (Trév.); 3. 1580 fig. « qui appartient au dedans » (
Montaigne,
Essais, I, 42, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 258);
4. a) subst. masc. 1818 « étudiant en médecine logé et nourri dans l'hôpital où il est en fonction »
(Dict. des sc. méd.); b) 1829 « élève logé et nourri dans l'établissement scolaire qu'il fréquente » (
Boiste); 1835 adj.
élève interne (Ac.). Empr. au lat.
internus « intérieur, interne ».