INTENDANT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1565 « agent du pouvoir royal » (
Archives municipales de Bayonne, Registres fr. ds
R. Ling. rom. t. 20, p. 82 :
intendans des finances);
ca 1570 (M.
de L'
Hospital,
Traité de la réformation de la justice ds
Œuvres inédites, éd. P. J. S. Dufey, t. 2, p. 165 :
intendans de la justice); 1635 (
Édit de création des intendans ds
Isambert,
Recueil gén. des anc. lois fr., t. 16, p. 444 : lesdits présidens et
intendans généraux); 1680 fém. « femme d'un intendant de province » (
Rich);
2. a) [1623 « fonctionnaire chargé d'un service ou d'un établissement public » (
Isambert,
op. cit., p. 145 mentionne l'institution de la charge d'un intendant de fontaines publiques à Paris dans des lettres du 24 févr.)] 1680
Intendant des eaux et fontaines du Roi (
Rich.);
b) début
xviiies. fém. spéc. « supérieure de certains couvents de femmes » (
Hélyot III, 30 ds
Trév. 1752);
c) 1817
Intendant militaire (
Bulletin des Lois, 7
esérie, t. 5, p. 209,
Ordonnance du 29 juillet);
d) 1955 éduc.
Intendant de pensionnat (Mét.); 3. 1668 « personne gérant les biens d'un particulier » (
Molière,
Avare, III, 1); 1840 fém. (
Ac. Compl. 1842). Formé par aphérèse du m. fr.
surintendant, issu du m. fr.
superintendent « chef; régisseur; commis supérieur » avec francisation du préfixe (
FEW t. 4, p. 745b).