INTEMPÉRÉ, -ÉE, adj.
Étymol. et Hist. [Av. 1505 d'apr. le dér.
intempereement (
Desdier Christol, 75 r
ob d'apr. R.
Arveiller ds
Mél. J. Séguy, p. 69 : vivre
intempereement)]
1. 1516 « immodéré, excessif » ([P.
Desrey],
Mir. historial de France, f
o152 r
ods
Delb.
Notes mss);
2. 1534 (
Rabelais,
Gargantua, XXII, éd. R. Calder et M.A. Screech, p. 156 : air pluvieux et
intemperé);
3. 1553 « qui manque d'harmonie, d'équilibre » (
Du Bellay,
Chanson, éd. ds
Œuvres, éd. R. Marty-Laveaux, t. 1, p. 271 : cors
intemperé);
4. 1586 (
Pasquier,
Lettres, I, 2 ds
Hug. : homme
intemperé et adonné à ses plaisirs). Dér. de
tempéré* (préf.
in-1*) d'apr. le lat.
intemperatus « excessif, immodéré » à l'époque class., « intempéré (d'une contrée) » dans la lang. médiév. (
xiies. ds
Blaise Latin. Med. Aev., s.v. intemperatior).