INIQUE, adj.
Étymol. et Hist. Ca 1380 « (d'une chose) contraire à l'équité » (J.
Le Fèvre,
La Vieille, 32 ds T.-L.); 1595
juges iniques (
Montaigne,
Essais, III, XII, éd. A. Thibaudet et M. Rat, p. 1030). Empr. au lat.
iniquus « inégal, défavorable » (en partic. de la position d'un lieu, d'où le m. fr.
inique « id. » ds
Gdf.), « injuste, inique ». Dès le mil. du
xives. on relève ds
Entrée d'Espagne [aut. padouan, scribe ital.; ms. Venise, Bibl. St Marc fr. XXI] éd. A. Thomas, 987, le subst.
enic « (d'une pers.) méchant, mauvais », mot prov. (
« id. » fin
xiie-début
xiiies.
Peire Vidal ds
Levy Prov.).