INHIBITEUR, -TRICE, adj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. I. 1534 subst. « celui qui interdit » (
Guill.
Michel,
Antiquitez des Juifz, 186 v
ods
Delb.
Notes mss), attest. isolée.
II. 1890, physiol. adj. « qui est capable de ralentir ou arrêter un mouvement » (J.
Soury,
Les fonctions du cerveau, p. 359 ds
R. Philol. fr., t. 30, p. 140); 1934 chim. subst.
(J. phys. et Radium, loc. cit.). I prob. empr. au lat. chrét.
inhibitor « celui qui protège des violences » dér. du supin
inhibitum de
inhibere (v.
inhiber) sur lequel est formé II à l'aide du suff. -
eur2*.
Cf. la forme
inhibiteur « défendeur » (fin
xives.,
lexique lat.-fr., Aalma, Paris B.N. lat. 13032, 5980 ds
Roques t. 2).