INGRATITUDE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1279 [ms.
xives.] « caractère de l'ingrat » (
Laurent,
Somme, ms. Soissons 208 [nouv. cote 222], fol. 8d ds
Gdf.
Compl.); fin
xiiies. (J.
de Meun,
Testament, 82 ds
Rose, éd. Méon, t. 4 : pechié d'
ingratitude [envers Dieu]); 1667 spéc. « fait de celui qui ne répond pas à l'amour » (
Racine,
Andromaque, II, 1);
2. 1660 « acte d'ingratitude » (
Corneille,
Toison d'or, III, 3);
3. « caractère de ce qui ne répond pas aux efforts fournis »,
ingratitude d'un sol (
Raynal,
Hist. phil., XII, 28 ds
Littré). Empr. au b. lat.
ingratitudo « ingratitude ».