INFÉODATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1467
infeodation « contrat par lequel un seigneur donnait en fief une terre à un vassal » (
Doc. inédits concernant l'histoire de la Belgique, éd. L. P. Gachard, t. 2, p. 459 ds
Bartzsch, p. 19);
2. 1835 fig. (
Balzac,
Œuvres compl., t. 3, p. 144). Dér. de
inféoder*, suff.
-(a)tion*;
cf. le lat. médiév.
infeodatio, -onis « octroi d'un fief » (1064-84 ds
Nierm. :
inpheodacio), formé sur le supin de
infeodare, v.
inféoder. Inféodation a supplanté le plus anc.
infeudacion (24 janv. 1393 ds
Pièces relatives au règne de Charles VI, éd. L. Douët-D'Arcq, t. 1, p. 116) [lat.
infeudatio, -onis 1198 d'apr.
Latham], se rattachant à la forme lat.
feudum de
fief*.