INFUSER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1380 « faire pénétrer, introduire (une âme dans un corps) » (
Jean Lefèvre,
Trad. La Vieille, p. 222, 4699 ds T.-L.);
2. 1478 « faire pénétrer, verser un liquide dans un corps, un récipient » ([G.
de Chauliac],
Le Guidon en françois, f
o199 ds
Sigurs, p. 535);
3. ca 1516 « faire pénétrer en communiquant (un sentiment, une vertu, etc.) » (J.
Perreal,
Remonstrances de nature, 544 ds
Roman de la Rose, éd. D. M. Méon, t. 4, p. 147, 544);
4. a) 1516 alchim. « communiquer une vertu à une substance » (
Id.,
ibid., t. 4, p. 146, 525);
b) α) 1575 « faire tremper une substance dans de l'eau pour en tirer le suc » (
Paré,
Œuvres complètes, XVI, 38, t. 2, p. 599);
β) infusé subst. masc. 1798 « liqueur dans laquelle une substance a séjourné »
(Encyclop. Méthod. Méd.). Dér. de
infusion*; dés.
-er.