INFAILLIBLE, adj.
Étymol. et Hist. 1. Av. 1442 « qui ne peut se tromper »
savoir infallible ([P.
de Nesson,
Vigiles des morts] Vat. Chr. 1683, f
o10b ds
Gdf.
Compl.); av. 1695 (
Lettre de Luxembourg à Louvois ds
R. des Deux-Mondes, 1
erfévr. 1862, p. 630 : ... le choix du roi que je tiens pour plus
infaillible que le pape);
2. a) 3
equart
xves. « qui ne peut faire défaut, tromper » (G.
Chastellain,
Exposition sur Vérité mal prise, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 6, p. 313 : Dieu
infaillible et irremuable);
b) 1669
infaillible remède (
Molière,
Tartuffe, II, 3). Empr. au b. lat.
infallibilis « qui ne peut pas se tromper », dér. de
fallere « tromper, manquer à sa parole, faire défaut », spéc. en parlant de l'Église et du pape,
Breviarium romanum ds
Blaise Latin. Med. Aev.