| INEXTIRPABLE, adj. Étymol. et Hist. Début xvies. « qu'on ne peut déraciner », ici fig. inextirpable orgueil (Fossetier, Cron. Marg., ms. Brux. 10511, VII, III, 14 ds Gdf.), attest. isolée; à nouv. fin xviiies. 1779 (S.N.H. Linguet, Annales pol. civiles et litt. du 18es., t. 5, p. 510 : un fléau honteux, destructeur, inextirpable). Empr. au lat.inexstirpabilis de même sens, dér. à l'aide du préf. in- négatif de exstirpare « déraciner, arracher », lui-même dér. de stirps « racine, souche ». |