INDULT, subst. masc.
Étymol. et Hist. I. 1. 1498 « privilège accordé par le pape et conférant des pouvoirs par exemption » (
Lettres au sujet des libertés de la Bretagne, 7 janv. ds
Isambert,
Rec. gén. des anc. lois fr., t. 11, p. 319);
2. 1583
Indult des Présidents et Conseillers de Parlement (F.
Ragueau,
Indice des droits roiaux et seigneuriaux, éd. 1609, p. 311).
II. 1679 dr. comm. esp.
indulte (J.
Savary,
Le parfait négociant, t. 2, p. 180). I empr. au lat. chrét.
indultum « concession, faveur » qui s'employa surtout au Moy. Âge en parlant du Pape (v.
Blaise Lat. chrét. et
Blaise Latin. Med. Aev.), part. passé neutre substantivé de
indulgere « accorder, concéder ». II empr. à l'esp.
indulto qui avait pris ce sens partic. dans le domaine de l'admin. des douanes (v.
FEW t. 4, p. 654a).